Pascal Brice
Ayant grandi à Nantes, président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) depuis septembre 2020, Pascal Brice nous fait l’honneur de parrainer le « Printemps des Fragilités ». Il faut dire qu’en matière de « fragilités », ce haut fonctionnaire qui a dirigé l’OFPRA pour les demandeurs d’asile pendant près de 6 ans est aux premières loges. Psychologue, son père « travaillait avec des éducateurs de rue ». Sa mère qui exerçait la même profession s’occupait notamment « de femmes victimes de violences ». De fait, Pascal Brice porte un regard bienveillant et attentif sur cette « formidable initiative lancée, à Nantes, par le Collectif Fragilités – Partage ». Lui, qui est si reconnaissant aux personnes qui œuvrent, quotidiennement, à une société plus solidaire, et qui sait combien « la tâche est monumentale » dès lors que l’on parle des fragilités : hébergement d’urgence, mouvements migratoires, personnes et familles en situation d’extrême pauvreté, dont les étudiants, personnes en situation de handicap qu’il soit physique, intellectuel ou social…
Par sa présence aux Printemps des Fragilités, Pascal Brice vient témoigner avec force. « Il y a quelque chose que l’on n’arrive toujours pas à casser dans notre beau pays des Droits de l’Homme qu’est la France : le déterminisme social est un fléau ! L’enfant qui naît pauvre deviendra un adulte pauvre. Où sont nos principes d’égalité et de fraternité ? Le concept de dignité est remis en cause. La question de la fatalité doit-être interrogée de manière honnête. Nous devons définir une nouvelle trajectoire : ils nous faut interroger le sens et les valeurs de l’Humanité… celle qui s’écrit avec un grand H ». La raison de son combat à la tête de la FAS.